Mes valeurs
Le vivant est pour moi une source infinie d'émerveillement. Je ne me lasserai jamais d'observer le comportement d'un animal, les agissements d'un insecte, les détails d'une plante, les interactions des êtres, le défilement des saisons. D'ailleurs, tout cela est d'une telle richesse qu'une vie d'observation ne me suffirait pas.
J'ai à coeur de transmettre mon profond respect envers le vivant. De montrer cette beauté qui nous entoure. De mettre le doigt sur ce qui, selon moi, mérite notre attention.
C'est là qu'entre en scène mon outil favori de transmission : mon appareil photo.
Grâce à lui, j'ai à coeur de vous donner envie d'observer ce qui nous entoure : la beauté réside aussi dans les espèces que nous qualifions de "communes".
J'espère ainsi donner envie de protéger le vivant qui nous entoure.
Car je ressens une profonde empathie pour le vivant.
Nota bene : ce qui suit est ma réflexion personnelle. Ce texte n'engage que moi et ne se veut en aucun cas moralisateur.
Cette empathie pour le vivant est prégnante dans mon quotidien. Qu'il s'agisse de mammifères, d'oiseaux, d'insectes, d'arbres, de plantes. J'ajouterais même les glaciers : eux aussi se déplacent, se transforment et subissent les changements que nous vivons.
Je ressens une vive douleur à la vue de ces changements, et de l'impact qu'ils ont sur le vivant. Une douleur qui va jusqu'à m'empêcher de profiter de l'instant présent.
Alors j'ai trouvé une parade : m'émerveiller de ce qui est encore, plutôt que déplorer ce qui n'est plus.
Lâche ? Peut-être.
Salutaire ? Assurément.
Ma deuxième parade consiste à utiliser mes compétences d'ingénieur au service de la réduction de mon empreinte. La bonne nouvelle, c'est que nous autres occidentaux disposons d'une myriade de leviers pour ce faire : utiliser nos objets de manière appropriée pour augmenter leur durée de vie (et donc diminuer la fréquence à laquelle nous les remplaçons - donc notre demande en matières premières et en énergie), réparer, réutiliser, résister à l'appel de la sur-consommation, réfléchir à l'utilité de chacune de nos actions / achats / déplacements.
Prenons quelques exemples :
- je photographie toujours à l'opportunisme, à l'occasion d'un déplacement prévu par ailleurs. Je ne parcours jamais des kilomètres en voiture pour une photographie.
- mon parc d'objectif a une moyenne d'âge de 40 ans. J'aime l'idée de prolonger leur durée de vie, plutôt que d'acquérir des objectifs neufs.
- je ne change de boîtier que lorsque le précédent devient complètement rincé et inutilisable.
- j'entretiens et répare mon matériel moi-même, à domicile.
Prise de tête ? Oh que oui.
Goutte d'eau dans l'océan ? Peut-être. Cela dit, un océan n'est constitué que de gouttes d'eau. Et je ne veux pas regretter de ne pas avoir fourni ma part d'effort.